Dans le cas de l'âne de Buridan, une multiplication des choix ne changerait pas son attitude, non ? Puisse qu'il ne sait pas choisir, qu'il y ait deux ou dix solutions ne lui poserait pas plus de pb, à mon avis. Mais attendons la réponse de Buridan...
D
Donkey
09/01/2010 20:50
Je relève que ce qui est présenté comme un choix difficile, dans cette amusante réclame (des années 50 ?), c'est le choix entre deux maris, pour lequel il y a matière à hésitation. <br />
Les solutions zéro homme, un copain mais pas de mari, deux amants (dont un mari, éventuellement) ou davantage, une copine, deux copines, etc. ne font pas partie, ici, de l'ensemble des choix... Epoque aux choix ô combien rétrécis ! <br />
Quoi qu'il en soit, voici ma question pour Buridan (dans l'Au-delà) : l'extension des solutions pouvant être choisies rend-elle nécessairement le choix plus difficile ? Si c'est le cas, les réduire par la pression sociale ou la loi devrait augmenter le bien-être collectif, non ?
C
Cornebleue
09/01/2010 09:35
Voici de quoi faire patienter le lecteur avide de savoir, avant le très prochain billet sur le sujet ! :.)
D
Donkey
08/01/2010 23:47
Ce cadre vide, désespérément vierge, avec uniquement la mention, presque narquoise, "Bientôt !" : c'est le savoir promis, annoncé, mais pas encore là et donc désiré, désiré... Quelle pédagogie magistrale !<br />
Comme l'âne dont on attribue l'histoire (sans qu'on puisse en trouver trace dans ses écrits) à ce grand universitaire que fût Buridan, vos lecteurs, Cornebleue, hésitent sans fin entre botte de foin (histoire de se mettre quelque chose sous la dent avant que vous nous livriez vos réflexions personnelles) et seau d'eau (pour étancher leur soif de connaissance).