Quelques monstres ... rencontrés dans le Sahara
Quelques monstres ... rencontrés dans le Sahara Algérien.
Quelques monstres ... rencontrés dans le Sahara Algérien.
Une danse légère et harmonieuse !
Fantasia 2000 - Le Carnaval des animaux
envoyé par Skelerexxx.
Pour en savoir plus sur cette suite musicale compasée en 1886 par Camille Saint-Saens, vois l'article de Wikipédia
Pour poursuivre vos recherches sur les représentations des centaures, voici une adresse intéressante, bonne lecture !
De quoi est formé un centaure ?
D'homme et de cheval, allez-vous me répondre !
- Oui, mais dans quelles proportions ?
Cette bête fantastique est née de l'imagination de nos ancêtres, qui voyant les premiers cavaliers, ont fusionné dans leur représentation la bête et l'homme. Ainsi, le centaure est souvent représenté avec des pattes et un corps de cheval, surmonté d'un buste d'homme. Cependant dans l'Antiquité, une autre représentation existait : un homme entier avec un corps et arrière-train de cheval.
Centaure. Terre cuite, fin du VIIIe siècle av. J.-C. (source Wikipedia)
Autre exemple : Statuette grecque représentant une Centauromachie (= combat contre un centaure) du Metropolitan Museum
Le Pirassoipi
C'est une licorne à ... deux cornes !
Le problème est apparu dans la Vulgate, au psaume XXI (XXII). Saint Jérôme écrit en effet dans sa traduction :"sauvez ma faiblesse des cornes de l'unicorne". Pour être en accord avec la contradiction de ce texte, naquit une autre variété de licorne, à deux cornes jumelles, à qui on donna le nom de Pirassoipi.
Ambroise Paré cite cet animal et le décrit, vivant en Arabie près de la mer Rouge. Il confirme également les pouvoirs des cornes qui sont identiques à ceux de celle de la licorne.
Le Pirassoipi dans l'ouvrage d'Ambroise Paré.
Livre XXI, Ch. LVI. Des venins et piqueures de bestes venimeuses, p. 302
Source : Le bestiaire du Christ. Louis Charbonneau-Lassay. Première édition 1941. Chapitre 48 : Le Pirassoipi. p 348
Un âne ayant entendu des cigales envia leur chant si agréable. "Que mangez-vous, demanda-t-il pour avoir une si belle voix ?" "-de la rosée", rédpondirent-elles. Alors l'âne résolut de se nourrir de rosée et il mourut de faim.
De même chez les hommes ceux qui désirent des choses contre nature ne peuvent jamais les atteindre et subissent les pires malheurs.
L'âne et les cigales. Esope. Fables
Un âne ouzbek qui se nourrit ... d'herbes !
De circonstance en cette période, à méditer ! :.)
Les fables d'Esope, présentation et traduction de Jacques Laccarrière, Espaces Libres - Albin Michel, format POche, ed. 2003
Deux invités surprises de la Nativité
Ces deux animaux ne sont pas cités dans les évangiles canoniques mais ultérieurement dans des évangiles apocryphes. La première mention de l'âne et du bœuf lors de la naissance du Christ se trouve dans l'évangile du Pseudo-Mathieu qui remonte au VIe siècle. Cependant les représentations de ces deux animaux avait été utilisée auparavant dans les sarcophages paléochrétiens.
Après le mention de la naissance du Christ dans une "étable", chez Isaïe et saint Luc notamment, les animaux que l'on y trouve habituellement y ont pris place et se sont chargés de symboles.
Quoi de plus normal qu'un âne et un bœuf dans une étable, mais pourquoi ces animaux et pas d'autres ?
De l'histoire ...
Certains disent que l'âne et le bœuf, les seuls animaux que possédait le couple, ont fait le voyage avec Joseph et Marie jusqu'à Bethléem ce qu'exigeait le recensement ordonné par l'empereur romain.
Retable Portinari, Hugo Van der Goes. Détail de la partie supérieure du volet gauche.
1476-79, huile sur bois, 253 x 586 cm, Galleria degli Uffizi, Florence (source : WGA)
... et des symboles
Le bœuf, selon saint Grégoire de Nysse, est le Juif enchaîné par la Loi, l'âne, chargé de lourds fardeaux et de vices est l'image des peuples païens et de l'idolâtrie.
Pour Saint-Ambroise, le bœuf est la figure des gentils (comprenez ici "les nations païennes), qui idolâtrent souvent le bœuf ou le taureau, alors que l'âne obstiné représente le peuple juif qui n'a pas vu l'arrivée du Messie.
L'âne au Moyen-Âge est considéré comme entêté, paresseux et lubrique alors que le bœuf est patient, obéissant est travailleur (voir un billet antérieur à ce sujet). Dans cette optique, l'âne est alors l'image du Mal et le bœuf celle du Bien. Les artistes ont ainsi parfois donné à l'âne une attitude distraite, regardant ailleurs, mangeant ..., par rapport au bœuf tourné attentivement vers l'enfant.
Retable Portinari, Hugo Van der Goes. Détail de la partie centrale. Joseph, l'âne et le boeuf drrière.
René Grousset, "Le Boeuf et l'âne à la nativité du Christ", Mélanges d'archéologie et d'histoire, Année 1884, Volume 4, Numéro 4, pp. 334-344. Article en ligne.
Michel Pastoureau, Les Animaux célèbres, éd. Arléa, Année 2008, pp 88-97
Les mêmes actes ne produisent pas toujours les mêmes effets...
L'âne était bien malheureux de voir le petit chien se faire cajoler sur les genoux de son maître, lui qui ne recevait que des coups de bâtons. Aussi, réfléchit-il... et pensa avoir trouvé une solution pour lui aussi être dorloté !
Pour connaître la suite, lire la fable de L'âne et du petit chien, d'Esope : l'intégralité de l'histoire.
Voir une illustration de cette fable d'Esope
Mandragore, base des manuscrits enluminés de la B.n.F
- 140 000 notices qui vont l'Egypte pharaonique à l'époque contemporaine, dont 50 000 avec une illustration numérisée que l'on peut consulter grâce à un moteur de recherche par descripteur et par thématique.
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