Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La patte et la plume
chat
8 juillet 2009

A vos pinceaux !

Plume1Tachibana Morikuni et Ooka Shunboku sont des artistes japonais du XVIIIe siècle. Ils ont reproduit, dans un ouvrage paru en 1761, des estampes d'artistes japonais et chinois des XVIe et XVIIe siècles. C'est avec le procédé de la gravure sur bois que ces deux artistes ont tenté de rendre au mieux l'effet original des peintures à l'encre de leurs ancêtres. Un album publié en 2007 (source citée ci-dessous) présente quelques planches de ces artistes, de différents styles, et constitue une véritable invitation à imiter ces maîtres !

Chaton_d_apr_s_Morikuni

Je n'ai pas résisté !Cheval_d_apr_s_Morikuni


Voici un chaton et un cheval, inspirés de cet album, peints à la gouache...



Lunettes_2Source : Esquisses Au Fil Du Pinceau - Tachibana Morikuni ; Ooka Shunboku. Editions Philippe Picquier. Octobre 2007. ISBN : 978-2-87730-971-4

Publicité
Publicité
7 juillet 2009

Chat et publicité

Curiosit_Chat_et_Pub_Vienne

Et vous, à quoi ne pourriez-vous jamais renoncer ?

Cliché pris à Vienne, sur la porte d'une librairie près de la cathédrale Saint Etienne.

26 juin 2009

Bouille de matou

Renoir__l_enfant_au_chat

On trouve de nombreuses représentations de chat dans l'art, souvent associées à une idée de bien être. Je vous laisse juger !

 

25 juin 2009

Chat rêveur : conte à compléter

Plume1Une histoire commence sur le blog : à vous de la faire vivre et de la compléter par quelques phrasesChat_r_veur !





J'apporte la première brique avec ce petit dessin qui représente un personnage ou le héros de l'histoire. A vous de choisir !


Merci pour vos participations !
Deux histoires différentes sont commencées. Pour que les deux histoires soient plus facilement lisibles, j'efface les suites que vous envoyez en commentaire après les avoir copiées dans le billet principal...

Que va-t-il arriver à nos deux héros ? N'hésitez pas à ajouter votre patte à ces histoires.



Histoire n°1

C'était un chat peu ordinaire, aux rêves extraordinaires. Ce matin-là, par exemple, il rêvait qu'il était un humain avec une souris bizarre dans la patte (euh ! dans la main). Les yeux rivés sur le blog de Cornebleue où il était représenté en train de dormir, il lisait un commentaire laissé par une certaine Estelle C. Chat alors : le commentaire parlait de lui ! Ce songe d'une matinée d'été avait de quoi le laisser rêveur...

Estelle C

... Toutes ces fées penchées sur le berceau de sa naissance à une nouvelle vie, sa vie de chat-en-conte, cela l'impressionnait. Qu'allaient-elles donc faire de lui ? Etait-il très raisonnable de laisser libre cours à leurs imaginations, qu'il craignait débridées (un exutoire à leurs vies plus rangées que la sienne ?). Il se demandait par exemple pourquoi il était représenté en bleu, lui qui se savait d'un roux de feu...

Minou

Moi, je suis un chat roux. En bleu, quelle idée ??? Oui et puis après tout le bleu n'est-il pas une couleur divine, symbole de calme et fidélité. A bien y réfléchir, ces fées m'ont gâté. Je rêve qu'elles me bercent, blotti sur mon coussin préféré.Je me laisse aller. Vous savez, j'ai remarqué que mes chères fées sont apaisées lorsqu'elles me voient. Parfois, elles me parlent comme si j'étais humain.

Cathy 54

Tenez, en voilà une qui s'approche. Elle s'installe devant son ordinateur et reprend le cours de ma vie. Je sens bien qu'en tapant sur son clavier, elle m'anime... Voilà, ça commence. Subitement, j'ai envie d'aller me promener et de découvrir le monde. Je quitte donc mon matelas douillet et m'avance vers la fenêtre. J'ai tout de même une crainte. Que vont penser les autres chats de ma fourrure bleue ?

Cornebleue

Très inquiet d'être moqué par tous les chats du voisinage, et surtout par les chattes, je sors sans bruit du jardin, par un petit trou dans le grillage, ménagé derrière un bosquet de groseillers ; je longe prudemment le mur de la ruelle, les oreilles pointées, aux aguets, prêt à m'enfuir, couvert de honte, si je suis découvert. Et voilà pas que, au coin d'un chemin herbeux, que vois-je ? Une chatte fuchsia se frottant amoureusement contre un chat magenta : quel mauvais goût ! Voilà des couleurs qui ne vont vraiment pas ensemble ! Cette répulsion dominée, je réalise l'essentiel : il y a quelque chose qui cloche ! Ces deux êtres abjects seraient-ils aussi des créations de celle qui m'a dessiné en bleu puis donné vie ?
  Minou

Alors une idée me vint : je m'enfilai illico dans l'étroit passage qui conduisait à l'arrière de la papeterie qui trônait sur la place aux majestueux platanes dont les troncs mêlaient joliment taches claires d'écorces blanche et taches lumineuses découpées par le soleil.
Sautant sur le mur puis dégringolant dans l'arrière-boutique, j'avisai les colis que j'avais observés hier lors de leur arrivée et de leur stockage provisoire au milieu de la cour.
Avisant l'un d'entre eux, je déchirai prestement l'enveloppe plastique et extirpai une pochette plastifiée translucide, qui contenait un jeu de douze feutres de couleur à pointe fine.
La saisissant dans ma gueule je repassai avec agilité le mur en sens inverse et retournai à la maison. Sous un coin de vieille tôle de zinc je dissimulai la pochette après en avoir extirpé un stylo feutre de couleur vert sombre.
Le vert clair, je l'aimais bien aussi, mais ce serait pour la prochaine fois.
Et j'allai déposer ce stylo feutre tout neuf sur le carnet de croquis, ouvert sur une page vierge. Je me postai sous la table et, content de moi, clignai des yeux, les maintins mi-clos, et attendis. Patiemment.

  Minou

J'étais là, immobile, tapi dans la pénombre, depuis un bon bout de temps, lorsque se produisit un événement plutôt inhabituel : par la fenêtre de la véranda entrouverte de quelques centimètres - bien trop peu pour qu'un chat pût s'introduire dans la maison (il y avait pour cela la chatière) - venait d'entrer... une patte de chat ! Juste un bout de patte ! Avec griffes et coussinets, mais juste un bout de patte !
Et bleu de surcroît ! Exactement du même bleu que moi ! Paniqué, je jetai rapidement un œil sur chacune de mes quatre pattes : 1, 2, 3, 4 ! Elles étaient bien toutes là, pourtant.
Craignant de rêver, je me mordillai chaque patte tour à tour. Pas de doute : cette patte qui avançait avec prudence dans la pièce n'était pas la mienne.
A moins que... En aurais-je eu cinq à un moment donné, et en aurais-je perdu une ? La patte de rechange, par exemple, celle qu'on utilise quand, après un combat sanglant avec les vilains matous, il n'y a plus d'espoir de recouvrer l'usage d'une patte horriblement déchiquetée ?
Et la patte bleue continuait à explorer la pièce, comme si elle était chez elle...

  Minette

Mais je n'étais pas au bout de mes surprises : tout à coup, la patte bleue fait demi-tour, se précipite vers la chatière, sort dans le jardin d'un bond ! Je me croyais délivré de cette empêcheuse de ronronner-en-rond quand la revoilà. Prestement elle grimpe sur la table, se saisit du stylo feutre que j'y avais déposé et le remplace par un autre (la voleuse !), d'un vert pisseux. Voyant le danger de création d'un animal dont la fourrure ne serait point assortie à la mienne, l'esthète que je suis allait réparer l'outrage quand la porte s'ouvre en grand, me condamnant à l'inaction tant j'ai été, encore récemment, sévèrement disputé pour être monté sur la table.

 Minou

Tiraillé entre l'envie du poursuivre cette patte bleue et l'attitude obéissante imposée par la présence de ma maîtresse, je décidai de rester là, assis sur la chaise au bord de la table, persuadé qu'elle viendrait me chercher et constaterait donc la présence de la patte bleue. J'entendis des pas rassurants s'approchant dans mon dos alors que je continuai à fixer des yeux la patte qui s'était immobilisée au milieu de la table. Son sort était jeté !

 Cornebleue

Du moins était-ce ce que je croyais. En effet, ma maîtresse, avisant le feutre vert pisseux ostensiblement posé sur son carnet à dessins, le saisit, l'examina, manifestement surprise, et le reposa, le temps d'aller à la cuisine se servir le verre de vieux Porto qu'elle s'était promis de siroter en rentrant chez elle après sa dure journée.
Elle revint vers la table. Je n'en croyais pas mes yeux : elle semblait ne pas voir la patte bleue, certes totalement immobile mais bel et bien là.
J'allais quitter ma chaise pour aller me faire câliner comme d'habitude par ma maîtresse quand je fus pris d'un doute affreux : si ma maîtresse ne voyait pas la patte bleue, peut-être ne me verrait-elle pas non plus ! Désespoir !
J'en étais là dans mes réflexions quand je vis ma maîtresse s'asseoir et, après avoir noué ses cheveux pour avoir moins chaud et ouvert deux boutons de son corsage, commencer à dessiner avec l'horrible feutre vert. Et dessiner une tête de chatte ! Rien qu'une tête, à un endroit de la page où il serait impossible de dessiner le reste !
   Et maintenant, c'était le comble, la patte bleue, toujours immobile, esquissait comme un sourire, sardonique...

Minette

Dessin_gaspard

Illustration : Gaspard, inspiration : Céleste et Mo



Histoire n°2

NataChat était épuisée… La journée avait été longue… Alors que le jour s’étirait à peine, prêt à se lever, la belle féline était sortie contempler les larmes de rosée versées par la terre durant la nuit. Mille petits soleils luisaient sur les brins d’herbe qui dansaient doucement, caressés par le vent. La chevelure verte du jardin ondulait sous les yeux de jade de Natachat. Une fleur turquoise qui voletait de-ci de là avait soudain attiré son attention. Natachat, hypnotisée, l’avait suivie si loin, si loin, qu’elle s’était perdue et n’avait retrouvé le chemin de la maison que le soir venu. Un peu effrayée, mais heureuse.
Voilà à quoi rêvait Natachat, endormie dans l’appartement silencieux qu’elle n’avait pas quitté depuis de très longues années………………

Estelle C  

Seul le tic-tac de la vieille horloge rompait inlassablement le pesant silence de la pièce. Les volets étaient toujours fermés et le peu de lumière qui passait à travers projetait sur le sol poussiéreux des ombres semblables à des barreaux de prison. Heureusement, NataChat savait s'évader...

Cornebleue

NataChat aimait par dessus tout cet instant avant les étoiles, la promesse de ce rendez-vous quasi quotidien avec cette main, toujours la même. Tous les jours avant que la nuit tombe, la Main venait se glisser dans le mince espace sous la porte de la grange. Elle lui tendait dans sa paume des friandises, les croquettes au saumon étaient ses préférées. Mais NataChat se délectait encore plus lorsque, les douceurs englouties, la Main fermait sa paume et lui offrait son dos pour qu'elle puisse s'y caresser en ronronnant. NataChat. La Main ne restait jamais plus qu'une minute ou deux, où partait-elle ainsi à chaque fois, reviendrait-elle demain...?

maloya

Le rituel était toujours le même : une fois la Main partie, Natachat prenait place sur le coussin de velours rouge râpé et, oubliant sa solitude, sombrait dans un doux sommeil qui la conduisait à travers champs et vallée fleuries, peuplés de chatons heureux et de Mains distribuant croquettes et caresses sans retenue. NataChat avait oublié depuis longtemps pourquoi elle était là, enfermée dans cette pièce sombre... Elle n'y pensait plus, même si au début, cette enfermement était difficile à supporter : ses rêves à présent lui suffisaient.

Soudain, un bruit familier la tira de ses rêveries : peu de temps après l'avoir laissée, la Main était de retour. NataChat sursauta : jamais en tant d'années, la Main n'était venue deux fois dans la même soirée. Et si ce n'était pas la Main mais une autre main...

Cornebleue

 

24 juin 2009

Dessin de pattes de chat

Plume1... Dure, dure la vie de chat !
et encore plus le dessin de leurs pattes.
Premier essai :
Dessin_chat_patte

Publicité
Publicité
23 juin 2009

Art celte et animaux animés

D_tente




Plus d'infos sur ce film

Un trop court Instant de poésie où l'on croit voir les entrelacs des pages du Livre de Kells s'animer, se métamorphoser en volutes, en animaux réels ou fantastiques. L'esprit même du style animalier celte s'y retrouve : la continuité des lignes entre l'animal, les formes géométriques et les volutes, se déroule sous nos yeux comme les motifs d'un bracelet que l'on ferait tourner sur notre poignet !

12 juin 2009

Le cor du loup

Tendez l'oreille : dans le conte musical pour enfants "Pierre et le Loup" de Sergueï Prokofiev, tel instrument évoque le chat (noir évidemment), tel autre le canard (qui nage), tel autre encore le loup, parmi le haut-bois, la clarinette, la basson, les cors, le trombone ... 30 minutes d'écoute pour guider votre oreille dans ce zoOrchestre !

jacques brel - Pierre et le loup

18 mai 2009

Dessin de chat

Dessin_chat_1Impossible de faire poser "le" chat pour le dessiner ! Voici donc une solution : limiter au maximum les traits pour ne dégager que le mouvement stylisé de l'animal.
Voici quelques croquis Dessins_de_chatsdu félin !

Publicité
Publicité
<< < 1 2
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité