Les loups
Mis en ligne par cyberscooty : Les loups sont entrés dans Paris interprète par Serge Reggiani [1922-2004]
Mis en ligne par cyberscooty : Les loups sont entrés dans Paris interprète par Serge Reggiani [1922-2004]
Les contes de Perrault n'ont pas été illustrés que pour les enfants !
Voyez ci-dessous, un détail du tableau de Richard Fleury François (1777-1852), terrifiant de réalisme, tout en clair obscur... Brrrr... !
Le petit chaperon rouge.
Combien de fois avez-vous admiré les célèbres tapisseries de la Dame à la Licorne, ou leur reproduction, et les nombreux animaux qui la peuplent (lions, chiens, oiseaux et ... lapins !), sans vous douter des vices cachés derrière ces petites boules de poils au regard si doux ?
Voici un texte qui vous éclairera sur ce que l'on pensait des lièvres notamment au Moyen Age.
Le lièvre lubrique et la bête sanglante : réflexion sur quelques interdits alimentaires
Comment votre joli coussin recouvert de ce petit lapin vous apparaît-il à présent ?
Détail de la tapisserie de la Dame à la Licorne. Musée de Cluny. Paris.
Pour de belles photos, consultez la base de données photographiques de la Réunion des Musées Nationaux.
Pour tous ceux qui auront la chance d'aller en Toscane cet été, passez par Castiglion Fiorentino, vous y verrez une exposition sur la Chasse au sanglier : ses représentations et les mythes qui lui sont attachés depuis l'Antiquité. Vous comprendrez pourquoi Obélix fait une fixation sur cet animal !
Castiglion Fiorentino, Arezzo. Eglise San Filippo, du 18 Juillet au 18 Octobre, entrée 4 euros. Horaires : 10-12.30/16-18.30, jours fériés fermeture à 19h. Fermé le lundi. Info. Tel : 00 39 0575-659457
Olpe étrusco-corinthienne du groupe desi Rosoni. Détail. (625-575 a.C.)-
Arezzo Musée Archeologique National
En savoir plus :
Article en italien dans la Repulica
et
Article de Michel Pastoureau "Chasser le sanglier - Du gibier royal à la bête impure : histoire d'une dévalorisation
Il y a quelques temps, deux histoires avaient commencé sur le blog et chaque visiteur pouvait y ajouter quelques lignes. Depuis qu'elles ne sont plus "à la une", les chats sont inactifs ! Pire, l'un n'a qu'une patte, l'autre est enfermée ! Voudrez-vous ajouter votre patte à ces histoires pour les terminer ?
Juste quelques mots ! :.)
Merci par avance !
Cliquez ici pour compléter l'histoire n°1 ou l'histoire n°2 qui toutes deux sont parties de ce dessin !
La plume était le symbole de Maât en Egypte ancienne, fille du soleil, qui était elle-même la Lumière et montrait tout dans sa réalité absolue. Les couronnes de plumes, que les incas portaient sur leur tête, symbolisaient également les rayons du soleil.
Autre aspect important de la plume : à la suite du calame (roseau taillé), elle fut
très tôt, dès l’antiquité romaine, utilisée pour l’écriture.
Il était alors logique que, dans l'iconographie chrétienne, le verbe divin soit transmis aux hommes par l’intermédiaire de la plume des évangélistes !
Source : Le bestiaire du Christ. Louis Charbonneau-Lassay. Première
édition 1941. Chapitre 93 : La plume. p 665
Le phoque selon Aristote
Le Livre des Animaux d'Aristote (philosophe grec, -384. -322) est une importante source antique concernant la "connaissance" des animaux. Parfois l'animal fait l'objet de descriptions et comparaisons cocasses.
"Le phoque est une sorte de quadrupède tronqué. Il a des pieds qui tiennent directement à l'omoplate, et ces pieds sont tout comme des mains, (...). Les pieds du phoque ont cinq doigts, (...) ; mais quant à la forme, ils se rapprochent beaucoup de la queue des poissons."
Consulter la traduction du Livre des Animaux
Crédit Photo : ShimShamB / certains droits réservés
Pour compléter les deux billets précédents, relatifs au scarabée, voici une intéressante interprétation graphique de la fable d'Esope : l'Aigle et l'escarbot.
Jean-Baptiste Oudry (1686-1755) est un peintre célèbre pour ses tableaux animaliers. Les illustrations des fables de La Fontaine,
inspirées de celles d'Esope, lui ont permis de développer son goût pour les dessins d'animaux.
Pour plus d'informations : site consacré à La Fontaine et à ses illustrateurs
Dans la Nature, les scarabéidés, insectes trapus et ailés, pétrissent au printemps un boule d’ordure dans laquelle ils déposent leurs œufs. Le scarabée égyptien, dit Horus-Apollon, enfouit sa boulette pendant 28 jours : le temps d’une révolution lunaire. Le 29e jour que l’insecte connaît pour être celui de la conjonction Lune Soleil, il ouvre la boule d’où sortent les petits scarabées.
Pour les Egyptiens, cet insecte était l’emblème de la Vie sur Terre. Il
apparaît comme l’illuminateur en même temps que le purificateur. Il transforme
les déchets pour donner la vie et est associé au Soleil (sa boulette
est parfaitement circulaire, et le cycle astral régit sa reproduction).
Il est ainsi souvent représenté avec le globe solaire dans ses pattes antérieures et sa boulette stercoraire (= d’excréments) dans ses pattes postérieures.
Scarabée du temple d'Edfu.
Bijou de la tombe de Toutânkhamon (musée du Caire /Egypte)
Photo : Dalbera / certains droits réservés
Source : Le bestiaire du Christ. Louis Charbonneau-Lassay. Première édition 1941. Chapitre 125 : Le scarabée sacré et les coléoptères scarabéides. pp. 900-909.
Pour un article très détaillé, voir : Le scarabée dans l'Egypte ancienne, origine et signification du symbole. Yves Cambefort. in Revue de l'Histoire des religions. Année 1987. Vol 204. N° 1. pp. 3-45.
Article intégralement en ligne sur Persée.