Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
La patte et la plume
7 février 2010

Pégase

Ce cheval ailé est né du sang de Méduse, la Gorgone tuée par Persée.

12_naissance_de_P_gase

Métope du temple C de Sélinonte. Sicile. VIe siècle avant J.-C.

Il apparaît dans les Métamorphoses d'Ovide sur le mont Hélicon en compagnie des muses : il y fit jaillir la source sacrée Hippocrène (source du cheval) en frappant le sol de son sabot, c'est à cette source que les muses puisaient à la fois beauté et inspiration.

22__fontaine_hiyppocr_ne

Andrea Mantegna. Le Parnasse avec les muses et Pégase. Source : WGA

C'est monté sur Pégase que Persée délivra la Andromède.

Pers_e_d_livre_androm_de_rubens

Pierre-Paul Rubens. Persée délivre Andromède. Source : WGA

Pégase vivait sur l'Olympe où il portait le foudre de Zeus, et fut dompté par Bellérophon, aidé par Athéna qui lui fourni un mors doré, il devint alors le compagnon du héros et  l'aida à tuer la Chimère.

Epinetron_Bell_rophon

Bellerophon tuant la Chimère. Céramique attique. V siècle avant J.-C. Musée archéologique d'Athènes

Source : Wikipédia

Aveuglé d'orgueil, Bellerophon voulut escalader les Cieux sur le dos de Pégase mais le cheval culbuta son cavalier et s'envola à tir d'ailes dans le ciel jusu'au groupe d'étoiles qui porte son nom !


Publicité
Publicité
Commentaires
I
Quelle chance pour les peintres occidentaux tirant prétexte de la mythologie pour représenter de beaux corps peu vêtus, et quelle chance aussi pour ceux qui se plaisent à regarder leurs oeuvres avec un oeil d'esthète, que la mythologie soit grecque ! <br /> En effet, la Grèce fournit un contexte où la chaleur de l'air ne fait pas risquer aux déesses, nymphes et autres mortelles généreusement dévêtues une bronchopneumonie doublée d'une redoutable fièvre. <br /> Imaginez les tableaux qui nous échoiraient si la mythologie était inuite : hors scènes intimes au creux de l'igloo, ce ne seraient que beautés emmitouflées dans des peaux de renne, de phoque ou d'ours, ne laissant voir ou deviner que le bout de leur museau (et encore), sortes de porteuses de burqa sans grillage, ressemblant à ces femmes occidentales qui, pour des raisons bien mystérieuses et en tout cas regrettables, s'acharnent à dissimuler leurs formes avantageuses à coup de pulls amples et à cols roulés, de pantalons surtout pas moulants, etc.
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité