Art topiaire zoomorphe

A quoi pouvaient ressembler les jardins de la Rome antique, ceux des palais Renaissance en Italie, voire ceux de Versailles avec leurs buis taillés ? Depuis l'Antiquité, les jardiniers et paysagistes ont joué avec ces arbustes en leur donnant des formes variées et pleine de fantaisies.

Petit détour par les jardins (actuels !) du château de Comartin (71) peuplés d'animaux de buis...


un lapin ? (c)MFA

un volatile ! (c)MFA

Petite remarque pour remmettre de l'ordre dans la chronologie de l'histoire des jardins : les jardins "à la française" du XVIIe s. sont inspirés des jardins "à l'italienne" qui furent aménagés dans les grands palais de la Renaissance.

Plus d'informations sur l'art topiaire (article sur l'Internaute)

Comments

[Cornebleue]

Vous pourrez dire à votre prochain passage au col de Grimone, à ce cantonnier que non seulement maintenant il est célèbre (enfin... quelques personnes de plus le connaissent ! :.) et que c'est un artiste. Nous attendons avec impatience les photos !

[Cornebleue]

Merci à Belle Plante pour toutes ces photos supplémentaires !

[Belle plante]

Pour d'autres photos de sculptures topiaires dont on peut essayer de deviner ce qu'elles représentent, voir par exemple http://www.plantes-et-jardins.com/magazine/dossier/index.asp?dos_id=126, http://www.clic-nature.fr/forum/topic3105.html et http://olharfeliz.typepad.com/jardin/aimer_jardiner/ (notamment pour les animaux à Ourique).

[Buisbuis]

Je note que la légende "Un volatile !" se termine par un point d'exclamation tandis que l'autre ("Un lapin ?") se conclut sur un point d'interrogation, laissant libre cours à l'imagination...
Il arrive aux cantonniers artistes de prendre le temps de tailler les buis avec autant d'imagination que les jardiniers de Cormartin ou tel retraité de banlieue. Quelle bonne surprise pour celui qui emprunte une telle route (ce fut un temps le cas de la petite route du col de Grimone, versant Glandage, qui relie le Dévoluy au Diois : sans doute le cantonnier ignorait-il, comme M. Jourdain pour la prose, qu'il donnait dans l'art topiaire !)